Le manque de confiance en soi nous empêche d’avancer, il nous bloque dans notre élan, il nous coupe la parole. Lancinant, il vient se glisser dans nos consciences, nous disant “tu ne vaux pas le coup”, “tu n’es pas à la hauteur”, “tu n’auras jamais les compétences qu’il faut”. Il est souvent accentué par un entourage pessimiste, des ambitions placées trop bas, ou une mauvaise connaissance des situations. Beaucoup de gens abandonnent leurs grands projets non pas par manque de temps ou par manque de moyens, mais par manque de confiance en soi.
La confiance en soi, c’est la petite voix intérieure qui nous dit “tu peux le faire”. Par peur du jugement des autres, du regard malveillant de ceux qui nous guettent, nous n’osons pas. Souvent, la confiance en soi tient à peu de chose. Un compliment, un mot gentil, une petite réussite, une phrase inspirante. Parfois, c’est un gros blocage qui nous handicape sur plusieurs semaines, voire plusieurs années. Et là aussi, ça tient à peu de chose ; il suffit d’une remarque blessante sur votre physique, dite par quelqu’un de proche, pour vous faire perdre confiance pendant des années. Que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, beaucoup de gens ont du mal à relativiser. Que faire alors ?
Assoir sa confiance en soi sur l’estime de soi
L’estime de soi, c’est l’amour de soi en tant que personne. C’est se reconnaître des qualités, des talents. C’est aussi profondément intégrer que l’on est unique et irremplaçable. Je suis aussi une personne avec des défauts, des fragilités et je les accepte. C’est aussi prendre conscience qu’à tout âge, j’ai le potentiel et la capacité d’apprendre, de grandir, de changer. Je suis une personne en devenir. En cela, il est intéressant de se faire aider pour déconstruire ses croyances limitantes.
Avoir confiance en soi, c’est mettre en action (c’est oser) son estime de soi et l’affirmer. Avoir confiance en soi, c’est aussi savoir l’exprimer. Dire et se dire les choses, des mantras, des routines.
Il est fondamental aussi d’intégrer et d’accepter la notion d’échec. Comme l’explique très bien le philosophe Charles Pépin dans son livre « les vertus de l’échec », l’échec c’est ce qui nous permet d’apprendre, de chercher, de corriger, de progresser. Echouer n’est ni une fatalité, ni être coupable, ni « être un raté » (cette phrase terrible déjà entendu). Souvent le manque de confiance en soi trouve racine dans cette peur de l’erreur. La peur de l’échec que notre culture et notre système d’éducation met tellement en avant (contrairement aux systèmes anglo-saxon). Dans ce livre, Charles Pépin montre comment, dans de multiples domaines, les échecs construisent les réussites.
Agir sur son discours intérieur
Votre discours intérieur, c’est votre la petite voix qui vous dit de faire ou ne pas faire une chose. Lorsque vous manquez de confiance en vous, cette voix est guidée par des peurs irrationnelles, des inhibitions, des croyances ou des blocages. Il est important d’agir sur cette voix, si vous ne voulez pas la voir devenir de plus en plus négative et toxique.
En premier lieu, relativisez : vous vous trouvez trop grand, trop petit, trop moustachu ? Dites-vous qu’il y a pire ou que d’autres pourraient rêver d’avoir ces qualités. Ensuite, transformez toutes les phrases négatives en phrase positives. Ainsi, “j’ai trop de grains de beauté” devient “j’ai une peau unique”. Vous apprenez ainsi à positiver, et à accepter vos défauts ou différences comme ce qui fait partie de vous.
Ne vous dévalorisez pas, ne vous détestez pas, acceptez-vous. Si personne n’est là pour vous dire “vous valez le coup, vous êtes à la hauteur”, dites-le vous à vous même. Ecrivez-le, chantez-le, répétez-le à chaque fois que vous avez un coup de déprime “je suis quelqu’un de bien”, « Je suis aimable, unique et irremplaçable ». Célébrez toutes vos petites réussites, ces petites victoires de la vie courante ! Pour vous redonner de la confiance, rien de tel que de transformer les “je ne pourrais jamais” en “je peux le faire”. L’imperfection comme clés de la réussite.
Moduler ses ambitions
Souvent, un manque de confiance en soi vient d’une ambition trop forte ou trop faible. A force de voir dans les médias, à la télé, sur nos réseaux sociaux, des gens que nous trouvons parfaits pour telle ou telle raison, nous nous dévalorisons en comparaison. “Jamais je n’aurais autant d’argent, de beaux habits, une telle plastique, un tel charme”. Notre erreur vient de ce que nous voulons recopier le bien-être des autres, au lieu de laisser le bien-être sortir de soi même. Si vous avez l’habitude de vous dévaloriser, lancez vous des micro défis en montant progressivement le niveau de votre ambition. Imaginons que vous êtes timide, vous pouvez commencer par dire bonjour à des inconnus, puis lancer des conversations courtes, puis des amitiés formelles. Surtout, ne vous découragez pas en cas d’échec. Prendre confiance en soi peut prendre du temps, et nécessite beaucoup de positivité.
Rayonner et faire rayonner
Apprenez à savoir qui vous êtes, d’où vous venez, ce que vous savez faire, ce que vous pouvez faire. Fermez les yeux, respirez, et dites-vous que vous avez autant de valeur que n’importe quel être humain. Observez votre entourage, regardez leurs gestes, analysez leurs regards. Chaque personne autour de vous qui vous envoie de la négativité et de la dévalorisation, est peut-être elle aussi assaillie de doutes et de souffrances intérieures. Ce sont les chiens blessés qui mordent. Plutôt que de transformer votre mal-être en négativité, dite-vous que vous pouvez apporter aux autres plein de bonnes choses.
Et pourquoi pas la sophrologie pour la confiance en soi ?
La sophrologie, créée dans les années 60 par le médecin neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo, se fonde sur diverses pratiques : la relaxation, la méditation, l’hypnose, le Yoga, le Zen, la phénoménologie existentielle, la psychiatrie, la neurologie, …. C’est environ une cinquantaine de techniques de relaxation dynamique.
La Sophrologie met l’accent sur le positif qui est en nous (et positive le négatif). Elle intègre aussi pleinement notre schéma corporel dans le sens où lors des séances nous pratiquons des exercices corporels et nous ressentons des sensations. Enfin, il n’y a aucune interprétation en Sophrologie : nous sommes dans le Ici et Maintenant. C’est donc une démarche positive, active de connaissance de soi.
Comment avoir confiance en soi ? Il existe plusieurs protocoles qui permettent de travailler la confiance en soi. C’est aussi le travail du sophrologue de les adapter aux cas par cas en fonction du contexte du patient.
Le manque de confiance en soi peut provenir du doute, de la peur des regards ou des critiques. Et aussi d’un sentiment d’infériorité, du sentiment de n’être pas apprécié à sa juste valeur. Je vous propose de prendre connaissance de l’article et la vidéo que j’ai réalisé concernant ce qui s’est passé pour Tony Chapron, arbitre international de foot. C’est tout à fait saisissant.
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Coach professionnel, Préparateur mental et Sophrologue RNCP à Vincennes